Produit depuis 2005, c’est un outil indispensable pour le suivi des politiques sectorielles. Il donne un état des lieux à un instant « T » et permet le suivi de la consommation des espaces. Cet inventaire numérique de l’occupation du sol des territoires de l’orléanais est construit par photo-interprétation. Précis, il permet une description fine et exhaustive du territoire à différentes périodes, de comprendre son organisation et son évolution. L’observatoire est une source de définitions possibles de l’objectif Zan (zéro artificialisation nette) et de son suivi.

Mesurer l’action humaine sur son espace de vie

Comment suivre les évolutions de l’occupation du sol ? De quelles façons sont consommés les espaces naturels, agricoles et forestiers ? Afin de répondre à ce type de questions, Topos développe un observatoire de l’occupation du sol basé sur un travail de photo-interprétation, enrichie par des données exogènes. Ce travail consiste en :

  • la constitution d’une base de données du mode d’usage de l’espace tous les cinq ans ; 
  • la construction d’indicateurs de suivi des politiques d’aménagement du territoire ;
  • l’animation par la création d’une culture commune fondée sur l’identification des phénomènes à l’œuvre et les réponses possibles pour les amplifier ou les limiter.

Une base de données aux utilisations multiples

Elle permet de suivre, avant tout, l’évolution de la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers dans un intervalle de cinq ans répondant ainsi aux obligations réglementaires faites aux collectivités territoriales. 

Elle identifie les mutations d’usages de l’espace, dans ce même intervalle de temps, elle quantifie et spatialise l’artificialisation des sols. Les analyses qu’elle permet, font ressortir les secteurs à enjeux sur le territoire. 

Les données sont également exploitées pour :

  • repérer les futurs secteurs d’enjeux ;
  • alerter sur la sensibilité de certains secteurs (intérêt écologique, accessibilité) ;
  • repérer un potentiel d’urbanisation ou de renouvellement ;
  • travailler sur la densification urbaine ;
  • réfléchir sur les pratiques « vertueuses » (renaturation, optimisation, gestion d’espaces). 

Une méthodologie de construction et d’analyse robustes 

En amont de la photo-interprétation, Topos constitue un « squelette polygonal » afin de faciliter la numérisation. Ce squelette est constitué de données exogènes provenant de la BD Topo de l’IGN. L’objectif est d’éviter de numériser la totalité du territoire d’étude et d’éliminer les erreurs de topologies.

Topos développe une méthode de numérisation et de création de la base de données afin d’optimiser et fiabiliser sa production. Ce travail est basé sur une clef d’interprétation, la nomenclature, divisée en trois niveaux, dont le plus fin atteint 38 postes. Ils décrivent les espaces urbanisés, agricoles et naturels.

Une donnée partagée

L’ensemble de ces données sont validées à la commune pour en garantir le référencement auprès de tous ses premiers usagers : les élus.